Entre mémoire collective et mémoire familiale

Introduction : Le XXe siècle a eu le triste record d’une explosion de guerres, de génocides, de conflits interethniques ou interraciaux – de plus en plus sanglants, cruels et touchant surtout les populations civiles. Cette histoire collective ébranle l’humanité dans son fondement. Comment enrayer cette spirale de la revanche, al loi du talion, celle du désir de toute-puissance et du besoin de boucs émissaires ? Approche de la problématique : Les résistants déportés sont revenus des camps avec une vision du monde irrémédiablement transformée. Ils ont tenté, à travers leurs enfants, une réconciliation entre deux mondes : celui de l’humain et de l’inhumain, celui de la vie et de la mort imminente. Les traces laissées par un tel vécu sont sans doute autant d’ordre traumatique qu’idéologique. Les objectifs : - Donner la parole aux descendants ; - Comprendre par quelles voies le traumatisme se transmet ; - Mettre en évidence ses effets sur l’éducation et la personnalité du descendant ; - Montrer qu’une paix durable est reliée à la résolution du trauma sur plusieurs générations et à une éducation tenant compte de l’émotionnel et de l’irrationnel ; - Sensibiliser les professionnels sur l’aide à offrir aux victimes de guerre ou de génocides et à leurs familles.